Questions & Réponses

L'Aviawinch n'a pas une mais deux liaisons radio sur des plages de fréquences différenciées ce qui réduit fortement les risques (complète redondance des actions de sécurité). Une ou deux liaisons sont brouillées ou coupées ? Alors la tension s'arrête. La ligne se détend et vous n'avez plus qu'à redescendre pour vous poser.
D'autres sécurités ont été ajoutées. Nous les expliquons dans les réponses aux questions suivantes.

On touche là le cœur de la problèmatique du treuillage télécommandé !
Ce risque très faible ne doit pas être négligé. L'électronique et la gestion logicielle sont sujets aux pannes, un servomoteur peut aussi avoir une défaillance interne qui rendrait son mouvement erratique.
Cette chaine de commande technologique correspond à la main du treuilleur. Un treuilleur qui a la main lourde s'en rend vite compte...
Il a donc fallu limiter ces risques de pannes et leurs conséquences.

Pour passer en revue les sécurités dont dispose l'Aviawinch, imaginons que vous êtes le pilote et choisissons un très mauvais scénario où se cumulent plusieurs défaillances techniques et l'absence de réactions appropriées de votre part...

Vous êtes au sol, accroché à la ligne, prêt à décoller, le moteur tourne, la pré-tension est terminée.
Vous venez de passer du niveau 1 au niveau 2 du "TCS" (Système breveté de Contrôle de la Tension) pour passer à la phase de décollage.
Soudain une défaillance du servomoteur d'accélération se produit, la tension arrive toute seule...

Plusieurs sécurités entrent alors en jeu...

1 - Le problème semble provenir du servomoteur lui-même suite à un dysfonctionnement électrique ou mécanique, la partie logicielle de l'ACS (Système breveté de Contrôle de l'Accélération) qui limite la vitesse de déplacement du servomoteur est du coup inopérante.

2 - La partie mécanique de l'ACS sous forme de vérin hydraulique indépendant réagit et limite mécaniquement la brutalité de l'accélération qui devient progressive mais sans pour autant s'interrompre...

3 - La partie logicielle du TCS aurait pu stopper la tension en constatant, grâce à un capteur de position, que le servomoteur n'est pas en position ralentie alors que votre gâchette d'accélération l'est.

Manque de chance, surpris par le démarrage inopinée de la traction, vous vous êtes crispé sur la gâchette d'accélération...
Finalement vous relâchez enfin la gâchette... mais rien ne se passe... cette partie logicielle du TCS vient aussi de tomber en panne... On vous avait prévenu du scénario... !

La partie mécanique du TCS, insensible au dysfonctionnement électronique, contrôle la force de tension en la limitant à son maximum de tension de la phase de décollage, à savoir 40 kg environ (paramétrable pour le biplace)

4 - Pendant cette première seconde de traction involontaire, vous auriez pu larguer d'un doigt mais vous n'y avez pas pensé...

5 - Vous auriez aussi pu penser à appuyer d'un doigt de l'autre main sur le bouton de coupure moteur facilement accessible sur l'une des poignées. L'ordre aurait été transmis par les deux émetteurs mais vous n'y avez pas pensé non plus...

6 - Ce n'est vraiment pas votre jour... une deuxième seconde vient de s'écouler et avec cette tension de 40 kg, vous trébuchez, l'aile est en boule derrière vous... Votre cerveau pense enfin à larguer et couper le moteur, vous vous souvenez même que vous avez une poignée rouge facilement accessible à l'épaule pour guillotiner la ligne, couper le moteur et même larguer (tout ça en une seule action !) mais vous restez passif...

7 - A la troisième seconde suivant le début de l'incident, n'ayant pas reçu d'information d'intégrité par appui sur un bouton placé sur une des deux poignées et après avoir fait sonner sa nouvelle alarme, le HCS (Système breveté de Contrôle de réaction Humaine) actionne tout seul l'arrêt du moteur... Vous êtes un peu sonné mais tout va bien...

6bis – Repartons en fin d'étape 5.
Avec cette tension de 40 kg, l'aile bien positionnée a gonflé et vous êtes maintenant en l'air. Vous vous éloignez progressivement du sol... Vous vous dites qu'après tout ça vole, vous étiez prêt pour ça...

7bis – On est maintenant à 2 secondes du début de l'incident.. Vous vous dites que ce serait quand même bien de reprendre le contrôle... Vous appuyez enfin sur le bouton d'arrêt... Rien ne se passe... Ce n'est vraiment pas de chance : un dysfonctionnement d'un élément dans la chaîne de commande s'est produit...

A la troisième seconde suivant le début de l'incident, vous pensez enfin à larguer avec juste un doigt.
Au même moment, n'ayant pas reçu d'information d'intégrité de votre part, le HCS actionne tout seul l'arrêt du moteur... Vous êtes à 10 mètres du sol, vous redescendez et posez droit devant... Tout va bien...

8 - Vous respirez un bon coup en vous disant que ça aurait pu être bien pire sans toutes ces sécurités redondantes qui s'activent seules. Vous réalisez aussi que vous n'avez pas été le meilleur "commandant de bord" possible...
Vous nous contactez mécontent de ces dysfonctionnements mais quand même un peu reconnaissant pour l'installation de toutes ces sécurités. Vous nous demandez légitimement de faire jouer la garantie. Vous ne vous priverez pas de l'incroyable liberté qu'offre l'Aviawinch !

Non, c'est même plutôt facile car vous êtes guidé par une charmante voix féminine vous indiquant ce qui pose problème ou vous rappelle les actions en cours. Les sécurités s'activent seules pour la plupart. Les poignées sont ergonomiques et vous pouvez les ranger en les roulant dans une poche adaptée du cockpit après largage et rembobinage de la ligne.

Le largueur Aviawinch a été spécialement conçu pour larguer sous forte charge sans effort important au doigt. Il est basé sur le système 3 anneaux qui divise par 100 la force nécessaire pour larguer par rapport à la force de tension exercée par la ligne. Ce type de système est en service depuis des décennies dans le parachutisme pour larguer l'aile principale.
Cependant vous pouvez encore larguer à la main en tirant classiquement une cordelette/poignée ou, dans l'urgence, en tirant sur la poignée rouge de secours placée à l'épaule.
Nous vous fournissons même un couteau de sureté (type parachutiste) pour qu'il soit vraiment toujours possible d'arriver à se désolidariser de la ligne en la coupant ou en coupant les sangles du largueur (cas inconnu vraiment extrême !)

Ce n'est pas très sympathique de sa part. Ceci dit, si vous souhaitez pleinement partager un treuil avec des objectifs de départ en cross, vous pouvez acquérir un deuxième système complet de transmission (ou plusieurs) comprenant le cockpit, les poignées, le largueur et bien sûr les deux transmetteurs intégrés.

C'est un peu vouloir le beurre et l'argent du beurre... mais on est tous un peu comme ça...
Le treuillage se pratique plutôt en zone de campagne où le risque de vol est moins fréquent. L'isolement représente néanmoins un risque que nous avons tenté de limiter :
- L'Aviawinch est livré avec un antivol de boule d'attelage
- Il fonctionne avec le capot fermé à clé. Seuls dépassent le mât avec les antennes et la ligne
- Option 1 : sabot-antivol de roue de remorque (dissuasion supplémentaire)
- Option 2 : installation d'une balise anti-vol auto-alimentée et dissimulée (GSM/GPS)

La moto est juste le véhicule tout terrain qui permet d'enchainer facilement et rapidement les vols. On aime également se balader avec... du coup tout ce qu'on aime est sur la remorque... mais tous les autres moyens sont possibles... à pied, en vtt, etc.
Il est également très courant de désatteler le treuil, d'installer les cales de roues et les griffes rétractables pour ensuite utiliser votre véhicule pour dérouler la ligne.

En treuillage classique, vous avez d'autres types de risques : c'est au treuilleur qu'il faut faire confiance...
Il est situé à 1 km et ne comprend pas toujours bien ce que lui dit par radio l'assistant au décollage (s'il y en a un et s'il est clair dans ses propos).
Le treuilleur ne sentira pas la rafale qui arrive pile au moment de décoller, il treuillera trop fort ou pas assez. L'assistant (et encore moins le treuilleur) ne verra pas forcément la clé ou le tour de frein qui vous gène et vous stresse, etc.

En étant seul vous pourrez décider du moment précis du décollage et de l'arrêt éventuel en cas de détection d'un problème.
Grâce à la gâchette, vous pourrez doser la force de tension au décollage, ce qui permet même à de très bons pilotes de s'amuser à faire du bare foot sur des dizaines de mètres comme dans le film "Just you & Aviawinch" (réservé aux experts et à consommer avec modération)

Quand vous décollez en paramoteur avec 30 kg et une hélice qui mouline dans le dos, vous vous concentrez et évitez d'accélérer les gaz brutalement... Avec l'Aviawinch c'est pareil mais en bien plus facile... car vous n'avez pas 30 kg sur le dos, il n'y a pas de couple de renversement, vous êtes tiré et non poussé, vous avez un limiteur mécanique et logiciel d'accélération brutale et un limiteur de couple automatique en phase de décollage...
En fait vous n'aurez aucun mal à décoller... C'est vous arrêter de voler et arriver à l'heure chez vous ou au bureau qui va être difficile... ;-)

Depuis toutes ces années que nous travaillons sur l'Aviawinch, nous avons passé en revue des dizaines de possibilités de situations à risque et avons développé des réponses originales et efficaces.
Toutefois comme tout produit dépendant de la technologie et des actions de pilotage de l'utilisateur, il subsistera toujours quelques risques face auxquels il faudra réagir rapidement.

Un bon niveau de pilotage initial, une formation minimum d'une demi-journée au treuillage, une répétition mentale et simulée des actions de mise en sécurité avant chaque vol, une pratique régulière et un bon entretien du treuil seront les points essentiels pour limiter grandement ces risques.

Le prix du treuil s'explique par plusieurs facteurs :

  • Haute technicité : prix élevés des composants matériels et coûts des ressources humaines (mécanique, électronique, informatique, assemblage)
  • Prix des assurances et coûts des contraintes réglementaires élevés (normes CE, etc.)
  • Amortissement des coûts de développements
  • Marché spécifique - Peu d'économies d'échelle
  • Le prix est à relativiser. Il est équivalent ou inférieur à celui d'un ulm multiaxes, autogyre ou même pendulaire.
    Pour un particulier c'est un très beau cadeau mais pour une entreprise, une école de vol libre, un club ou même un groupe de quelques amis c'est une liberté d'envol incroyable et finalement à un prix raisonnable au regard de la technicité et du service rendu.

    Oui, vous pourrez être assuré en souscrivant un contrat d'assurance classique pour pilote de vol libre auprès de notre partenaire SAAM Assurance (groupe Verspieren). La nouvelle pratique du treuil télécommandé Aviawinch a été incluse dans leurs contrats sans surcoût.